‘Je suis d'accord avec les conseils d’Eugène Delacroix qui dit « Le premier mérite d’un tableau est d’être une fête pour l’œil. » A cet effet, je mets de côté les sentiments et les émotions en me concentrant uniquement sur la surface plane et sur le processus de la création d’une peinture. C’est dans ce processus de création et dans une contemplation ultérieure que les formes se développent et qu’une œuvre finale apparait.’
Martin Bedford était maître de conférences à Wimbledon School of Art avec Colin Cina puis Bernard Cohen et David Whitaker. Il a exposé largement en Angleterre et Irlande, notamment à l’Origin Gallery de Dublin, Axisweb, Danielle Arnaud et Discerning Eye de Londres. Il expose également régulièrement en France; au ZambeziOne, à Fourcés L’Espace d’Art et la Galerie de la Cabrerisse.Ces portraits sont tous des écrivains, poètes et compositeurs. Martin Bedford a connu la plupart d’entre eux. On devine le geste de l’artiste dans la matière de ses œuvres, et ses couleurs lorsqu’il s’agit de peinture.
Née en 1972 en Angleterre des parents seychellois et finlandaise. Anna Camille, en parallèle d’une carrière de violoniste en Angleterre et en Suisse, se dédie à la peinture. À partir de 2009 elle expose ses œuvres à Bâle, Zurich, Hanovre et Hambourg, en Aude, Montpellier et Sète. En 2013 s’installe à St Laurent de la Cabrerisse dans les Corbières et y ouvrait Galerie de la Cabrerisse en 2015. Anna est membre de la Maison des Artistes, Paris.
'Portrait ou autoportrait, la figure est traitée avec l’ambition de donner à voir un “moment”, à partir duquel se laisse deviner un pan
de nature humaine, la joie, l’hébètement, la fermeté, la tendresse.
Le portrait explique-t-elle, est un prétexte pour sonder la nature humaine, et méditer sur l’instabilité de la condition humaine.'
V.N. Miroir de l’Art
Révéler le potentiel disponible de la matière
de l’ombre de la lumière…
Créer un dynamisme formel,
fondé sur les tensions entre les opposés et les contraires…
Côtoyer les possibles pour y définir un centre de gravité.
Rassembler les conditions d’un équilibre.
Acerca de David
De formación autodidacta, incursiona en las artes visuales en el 2004, la labor emprendida desde esa época ha sido la de investigar acerca de los espacios, el comportamiento social y sus orígenes.
En un inicio su trabajo se centra en la intervención de espacios, práctica con instalaciones e intervenciones in situ, tratando de incorporar un contexto espacial a los diferentes lugares intervenidos, recreando situaciones en las que el visitante se encuentre inmerso.
Su trabajo en la actualidad radica en la experimentación plástica, diferentes materiales y soportes dan forma a cosas, eventos, lugares....que van desde la pintura tradicional hasta instalaciones, teniendo como eje conceptual de su producción al hombre, la ciudad y la sociedad.
Je suis née en 1952 en Aveyron. Ma famille était versée dans l'art, l'écriture, la religion. J'ai passé mon enfance dans une maison isolée à courir les bois et les champs, à lire et à rêver.
Jeune, j'ai commencé à dessiner dans les rues et les cafés de la ville, cherchant, comme tous, une vérité enfouie qui changera le monde. J'ai glané des maîtres dans divers courants du vingtième siècle (cobra, expressionisme, figuration libre..), trouvant ça et là des illuminations.
La peinture ne m'a pas quittée, évoluant, structurant ma vie et ma pensée.
J'ai exposé dans l'Yonne, dans la région parisienne et ailleurs, et depuis que j'y vis, dans l'Aude et dans l'Hérault. Aujourd'hui, un nouvel atelier à Saint-Laurent, un nouveau départ.
Je travaille à l'acrylique, je tache, je colle, j'utilise, en plus du pinceau, d'improbables outils, pochoirs, chiffons et bouts de bois, laissant de plus en plus intervenir le hasard, et paradoxalement, chaque toile est, de plus en plus, la trace d'un itinéraire intérieur, l'aboutissement d'une réflexion.Je dessine aussi à l'encre de chine, je dessine mes semblables dans leur beauté et leur misère, et c'est cette frontière (écho de mes propres contradictions) qui est le sujet de ma recherche.Ma recherche porte sur les labyrinthes de l'humain, sur la limite riche et mouvante entre beauté et laideur, et souvent se glisse aussi quelque chose de plus contemplatif, qui a trait à l'eau, à la nature, et qui reprend la tache naïve, éternelle et toujours recommencée de nous mettre en paix avec le monde, et de mettre le monde en paix... Depuis quelque temps j'utilise beaucoup le carton, peint ou non, découpé, qui laisse entrevoir sa matière brute, évocatrice de sa destination première, utilitaire et éphémère.
« Je pense aux huit derniers tableaux, que j’ai vus, très récents, de janvier 1998. Le thème est le même : une chaise, ou mieux, le squelette d’une chaise ou peut-être un tabouret avec un vase dessus ou un trône tragique ou un prie dieu, ou encore un instrument de torture ?
L’homme est absent, son absence est une absence désespérée qui le rend plus présent que jamais.
Certes, ses tableaux sont impliquants pour le spectateur et Griggio en a habilement soigné la rigueur de la composition et a fait en sorte que son « geste » pictural fût sec et même dans la netteté du fond brûlé, il a contrôlé la passion et la violence de la douleur.
C’est comme cela qu’il est arrivé à des résultats d’un rare équilibre entre instinct et raison picturaux en utilisant les vibrations contrastantes de la matière pour éclaircir le tout d’une mystérieuse luminosité.
Il y a aussi, dans ces derniers tableaux, une espèce de monumentalité qui les fait sortir du plan et des frontières de la toile, comme s’ils sentaient le besoin de s’approprier l’espace environnant.
Griggio aurait-il redécouvert le miracle de la peinture qui semblait perdue dans la grande confusion des modes et des conceptualités obscures qui ont dominé les trois dernières décennies ?
Serait-il en train d’y ajouter quelque chose de nouveau ainsi qu’une part de lui-même ?
Je dois encore une fois donner raison à Mazzino qui affirmait « Serge est un vrai peintre ».
Certes, pour arriver à des résultats aussi élevés, il faut être peintre mais aussi homme vrai qui a choisi avec une conscience lucide, le langage difficile de l’Art pour se confronter et parler aux autres hommes. »
Gérard Jan, né en 1961, est issu d’une famille de vignerons du Minervois, Elevé par ses grands parents, puis mis en pension, il a travaillé dans des restaurants pour payer ses études à l’école des Beaux Arts de Toulouse. Il a suivi là-bas le cursus ordinaire et a rencontré le dessin et la gravure réunis en la personne de René Izaure. Ce professeur, lui–même élève de Louis Louvrier, l’héritier scrupuleux de la gravure de reproduction du XIXe siècle, lui a transmis son intérêt pour les paysages méridionaux , marqués par les saules, les cyprès, les canisses et le vent. De cet enseignement, Gérard Jan a retenu à son usage les techniques de l’eau-forte et de l’aquatinte qu’il combine volontiers.
'Quels sont les sujets que Gérard Jan traite par ces moyens ? Le plus abondamment représenté est l’arbre. Moins le chêne, vieux héros luttant seul contre les vents, que les jeunes peupliers plantés en rangs serrés, souvenir du paysage de l’enfance. Il y a des masses d’arbres qui, vues de front, forment un rideau qui ferme la vue, il y a des bouquets isolés dans une vaste plaine, des blocs sombres qui sont séparés par une tranchée de jour. On reconnaît les espèces, le pin, le cyprès, le peuplier. Ces arbres finement ramifiés qu’un rai de lumière sort d’une masse noire d’encre, s’enfoncent dans l’ombre de l’autre côté. Mais les irrégularités singulières de chacun sont intégrées dans la masse du chœur, parfois partagé comme dans la tragédie antique.
Il y a aussi des fragments d’Italie ou d’Espagne, de Rome , mais encore de villes sans nom, des portiques, des temples, des palais, des maisons de style classique hautes de plusieurs étages. Ces fruits du voyage, du dépaysement et du choc sensible de la découverte sont stockés sous forme de photos en noir ou en couleur. Mais la photo montre trop, l’artiste ne retient pas tout ce qu’elle met en boîte. On reconnaît le Colysée, la tour de Pise, le forum romain, les ruines d’Ostie, ses autres vues de villes ne sont pas identifiées : le monotype n’en retient que les formes géométriques, les marques les plus générales d’une époque et d’un style. Le flou, l’essuyage, le non finito, les masses d’ombre envahissantes enlèvent tout ce qui est éphémère. Gènes, la Toscane, l’Ombrie, Rome, la Sicile, l’Aragon ont fourni les éléments dont sont issues les œuvres de ce filon.
Il en est un autre qui ne requiert pas de voyage, c’est celui des natures mortes. Fruits et légumes, vases, verres, bouteilles, burettes, cruches, pots de toute sorte, presse-ail, outils du cuisinier et du peintre, tel est le vocabulaire intime que l’artiste soumet à ses transformations. Certes il a vu dans les musées les natures mortes de Morandi : il en a retenu le groupement d’objets se détachant sur un fond uniforme, mat, sans brillances, ni reflets, qui envoient des ombres sans en avoir de propre. Il a pris des élements de son outillage d’artiste : passoires, rouleau encreur, pinceaux. Les objets ne donnent pas lieu chez Gérard Jan à de subtils reflets dans les ombres, ils ont une présence plus brutale, ils ne renvoient pas à des significations allégoriques par un code plus ou moins secret. S’il y a des vases, il n’y a pas de fleur fugace, ni de vers rongeur, ni de mouche annonciatrice de corruption. Les objets n’entrent pas non plus dans des compositions d’ordre supérieur, qui seraient des synecdoques de la musique, de l’architecture, ou d’on ne sait quelle entité abstraite, ils sont comme ils sont. Gérard Jan, suivant le poète, mais sans rien dire, a pris le parti des choses hic et nunc.'
Michel Wiedemann
Bordeaux le 12 juin 2012.
Magdalena Kopacz, née le 11 Octobre 1980 à Wroclaw, Pologne.
Libérées de nombreux détails anatomiques considérés comme superflus, les sculptures dévoilent une variété de traces, de craquelures et de surfaces indéterminées dans lesquelles la vie résonne et qui, par effets de contraste, témoignent de la complexité de l'être humain. Douceur et rugosité, mélancolie et sérénité s’entrecroisent, tissant le filet de l'intime.
Né en Roumanie en 1956, Ariel Moscovici a fait ses études de sculpture et gravure à Paris à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts, et à Art Student Legue de New York.
Il a réalisé une trentaine d’expositions individuelles et a participé à plusieurs expositions collectives en France et à l’étranger. IL a aussi réalisé une dizaine de sculptures monumentales dans des espaces publics en France, Taiwan, Corée du sud et Andorre.
Depuis 1974 il vit et travaille en France
A l’aide de matériaux classiques (pierre, acier, bronze et bois) il tente de créer un langage personnel mais universel à la fois, construire un pont entre sa langue maternelle et le français, entre cultures, entre le moi personnel et le monde général. Des cheminements « entre deux points », entre notions contradictoires pour former une entité. Passé et futur, organique et géométrique, creux et plein.
Ses sujets principaux sont l’individu et le monde, l’architecture de l’esprit, l’échafaudage structurale et l’espace qu’il contient.
Dans mon travail j’utilise des matériaux classiques, Pierre, Terre, Bois, Bronze, Métal, Plâtre… des matériaux malléables, leur identité se trouve seulement dans leur structure ce qui me permet de les modeler à ma guise tout en respectant leur caractère.
Je voudrais parvenir à faire des formes « habitées », des noyaux d’énergie, des formes qui donnent le sentiment de pouvoir respirer par elles-mêmes. Mes sujets n’ont pas de frontières très claires, ils sont liés les uns aux autres.
Mes thèmes de base : la nature et le paysage en accord et en opposition à la création humaine, l’architecture de l’esprit, le squelette et peau qui les enveloppe qui tentent à évoquer un sentiment, une sonorité, un lieu privilégié.
Gilles Olry est né en 1956 à Saint-Germain-en-Laye, France. Autodidacte, Olry commence à dessiner dès l'enfance. Il continue à apprendre en faisant ses débuts dans des fanzines à la suite des trajectoires de Reiser, Topor et Choron. Finalement, il évolue vers la peinture contemporaine dans les années 1980. L'oeuvre de Gilles Olry illustre
Gilles Olry est né en 1956 à Saint-Germain-en-Laye, France. Autodidacte, Olry commence à dessiner dès l'enfance. Il continue à apprendre en faisant ses débuts dans des fanzines à la suite des trajectoires de Reiser, Topor et Choron. Finalement, il évolue vers la peinture contemporaine dans les années 1980. L'oeuvre de Gilles Olry illustre une compréhension des codes normatifs et académiques de la peinture traditionnelle avec une vision rafraîchissante de l'histoire de l'Art. Aujourd'hui, Olry travaille et vit à Corbère, Pyrénées-Orientales.
Mouvements incessants du flux et du reflux.
Rythme et refrain d’une musique qui revient inlassablement.
Rivage que l’on quitte et vers lequel on revient toujours.
Arche et ligne d’ombre entre les morts et les vivants, entre la nuit et le jour.
Souvenirs qui nous construisent vague après vague, couche après couche.
Construction autour d’une vague pour en protéger la pureté, la fraîcheur, l’innocence, malgré les assauts et les blessures du temps.
Droit de se laisser immerger, de se noyer dans la douceur de la rêverie.
Envie de capter un regard, une pensée, de partager un instant, un moment d’abandon.
Envie d’échanger et provoquer l’émotion au-delà des mots.
Sculpter les non-dits.
Sylvie Rivillon
Les sculptures de Sylvie Rivillon sont autant d’invitations à scruter les innombrables entre qui ont lieu à tout instant sous nos yeux. Ni bétyles, ni pierres de mémoire, ni totems ni pierres levées, elles semblent une matérialisation de
l’idée de Souffle-Esprit que les anciens Chinois utilisaient pour décrire une conception unitaire de l’univers vivant à l’intérieur duquel tout se relie et se tient : tout se qui se passe entre les entités vivantes (où se niche l’infini) est aussi important que les entités mêmes.
La couleur choisie pour les granits fait penser à l’astre de l’inconsolé, à l’absolu selon Soulages, aux limons du Nil des déesses de la fertilité, à l’humilité si chère aux Cluniséens. Grâce au ying et au yang, le noir est une matière autant qu’une couleur, il est lumière en même temps qu’ombre ; mu par le vide médian et la délicatesse de l’artiste, il n’est ni triste ni gaîté, mais devient allure et élégance.
La visite suscite une expérience contemplative : le spectateur est amené à sonder cette surface sombre et vibratoire, à se laisser envahir par elle, dans la concentration et le recueillement et «~l’on éprouve l’impression d’une présence qui va de soi ; qui vient à soi, entière, indivisible, inexplicable et cependant indéniable, tel un don généreux qui fait que tout est là, diffusant une lumière couleur d’origine, murmurant un chant natif de cœur à cœur , d’âme à âme.~ »
Après une vingtaine d'années en Amérique du sud et en Afrique, se consacre à sa peinture non figurative débutée dans les années 80.
Durant 15 ans, au cours de nombreuses expositions et salons,
son travail témoigne de sa fidélité et attachement à l'abstraction.
L'huile pour la douceur et la transparence, le temps apprivoisé.
Le trait gravé, tracé, qui raconte fureur ou élan, désarroi ou plénitude..
'L'exercice de la peinture chez M.Trouïs nous éveille au dualisme d'une pensée sensible, entre ancrage terrien et tropisme céleste. Lien ou césure entre ces règnes, le trait d'urgence à vivre se cherche fibrillaire et coudé d'équilibre précaire à l'aplomb des falaises.' C.Barrière
C'est avec la plus profonde tristesse que je vous informe que l'artiste et collègue, Michael Vaughan est décédé en juin 2023. Il était un des premiers artistes peintre d'exposer à la Galerie de la Cabrerisse et je suis fière d'avoir eu l'opportunité d'exposer ses oeuvres plusieurs fois.
Michael Vaughan se décrit lui-même en tant que surréaliste léger. Sa démarche intellectuelle vers une nouvelle œuvre consiste à créer une idée qui, en réalité, ne serait pas possible. Il joue avec cette idée pour convaincre le spectateur de croire que l’impossible peut finalement devenir possible. La perspective, la profondeur des dimensions et les ombres, sont des éléments très importants dans sa façon de travailler. Il intrigue par les sujets de la mort et de la sensualité, mais ses œuvres ne sont jamais noires. Ceci probablement à cause de son humour grinçant et de sa technique exceptionnelle qui se reflète dans ses formes d’expressions.
Né en 1938 à Shipley, Yorkshire en Angleterre, Michael Vaughan a étudié à Bradford Regional College of Art et à Royal Academy Schools. Avant son départ, en 1987, en Californie aux États-Unis il a enseigné à Wimbledon School of Art, Royal College of Art, à Londres et à Oxford University - Ruskin School. Michael a souvent été associé avec ses collègues de Bradford: David Oxtoby, John Loker, David Hockney et Norman Stevens connus sous le nom ‘The Bradford Mafia’. Michael Vaughan a débuté sa carrière avec Erica Brausen, galeriste renommée du Hanover Galerie de Londres dans laquelle on retrouvait Man Ray, Magritte et plus régulièrement Francis Bacon. Ses oeuvres se trouvent parmi de nombreuses collections: Arts Council of Great Britain, Jacobs Ladder Gallery, Washington DC, Bahia Museum, Brazil et British Museum, Londres. Depuis 2005 Michael habite en Haute-Garonne. En parallèle de son activité artistique Michael Vaughan a publié trois livres de poésies.
Waltraud Zugmaier née à Neu-Ulm en Allemagne, Waltraud a toujours dessiné. A côté de son métier de scientifique, elle a commencé la peinture en 1988. Elle expose dans la région depuis 2008. Elle vit et travaille à Tourouzelle dans l´Aude.
J'essaie de peindre des tableaux calmes, j'essaie de peindre des tableaux violents et fous, je ne réussis ni l'un ni l'autre mais je continue d’essayer.
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